E N   S A V O I R   P L U S   



Depuis plus de trente ans, je m’intéresse au souffle et à la respiration,
et j’en ai expérimenté et exploré de très nombreuses approches techniques et conceptions. 

Voici quelques définitions, des bribes de langage, traces et chemins autour de ce vaste sujet...


Respiration : de quoi parle-t-on ?

Le mot respiration désigne la fonction vitale ventilatoire involontaire, automatique, qui assure l’oxygénation du sang et de nos tissus et l’évacuation des déchêts gazeux, depuis notre naissance jusqu’au dernier instant. Cette fonction réflexe s’effectue sans intervention de notre volonté, et répond plus ou moins bien à nos besoins (le sommeil demande peu, alors que courir ou nager intensifient nettement le rythme et le volume... mais si l’on ne respire pas correctement, l’essoufflement et le point de côté arrivent très vite).

Le mot respiration décrit également les mouvements anatomiques synchronisés des muscles et des organes respiratoires, de la cage thoraxique, du diaphragme et indirectement de l'abdomen.

Cet aspect de la respiration, généralement involontaire, peut devenir un geste conduit consciemment de manière à correspondre au mieux à certains objectifs (le nageur apprend à réguler sa respiration pour nager longtemps sans fatiguer, le yogi dirige consciemment sa respiration pour pratiquer tel ou tel exercice, le chanteur d’opéra utilise toutes les ressources du souffle pour déployer musicalement sa voix et ses infinies nuances). 


Alors le souffle, c’est quoi ?

Le mot souffle est fréquemment employé comme synonyme de respiration dès que celle-ci fait l’objet d’une prise de conscience physique (observation du geste spontané, perceptions corporelles, actions intentionnelles sur les éléments corporels en jeu). Le verbe souffler désigne ainsi l’expulsion d’air volontaire par une expiration consciente.

Mais le mot souffle a toujours eu un sens qui dépasse la vision anatomique occidentale. Il englobe la vie, la manifestation de la vie, il évoque ce qui dans le corps reflète la circulation de l’air et de l’énergie vitale, parfois avec une dimension spirituelle, il désigne les représentations et perceptions des mouvements d'énergies. 

Dans la médecine chinoise, le Qi, traduit par énergie vitale, souffle, flux d’énergie naturelle, circule dans tout le corps, irrigue les organes, nourrit le sang et la vitalité. Le Qi est constamment en interaction avec les éléments extérieurs (le vent, le froid, la chaleur,…) et reflète les équilibres et déséquilibres internes. C’est ainsi que le Qi Gong est l’une des cinq techniques médicales chinoises pour harmoniser, régénérer, favoriser la bonne circulation du Qi dans les organes, les os, les tissus, à travers les méridiens d’acupuncture.


Pour de nombreuses civilisations, il n’y a pas de rupture entre le corps anatomique et l’être subjectif, le souffle et l’âme sont intimement liés pour dire la vie, alors que dans le monde occidental, la vision dualiste reste prédominante.

Mais malgré tout, la notion de souffle évoque puissamment l’élan vital qui anime la personne, et cela grâce à la respiration...


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